02.09.2019-04.10.2019
« Tout va finir dans un moment. Une présence invisible est apparue. Et a disparu. Pourtant elle a laissé sa trace sur ceux qui ont pu faire l’expérience de ce qui est arrivé de manière inexplicable. (…) Si j’ai un quelconque objectif en écrivant pour le théâtre, ça doit être d’écrire des textes qui possèdent assez de force pour qu’un ange puisse passer par la scène. » Jon Fosse
Guidé.e.s par Gabriel Dufay, les étudiant.e.s partent à la poursuite de ces moments particuliers, en se penchant notamment sur deux pièces de Jon Fosse : « Les jours s'en vont » et « Strong wind ». L’enjeu est de donner corps à l’invisible, de pénétrer dans cet univers qui requiert des acteur.trice.s un jeu constamment précis et imprévisible, une écoute aigüe, une certaine disposition à tout ce qui pourrait advenir.
L’imprévu. L’étrange. L’irréel. L’inouï.
Les étudiant.e.s doivent délaisser les terres du naturalisme pour engager leurs corps et leur sensibilité à la recherche de ces intervalles chers à Jon Fosse, qui font que le théâtre s’accomplit véritablement : entre vie et mort, entre tragédie et comédie, entre présence et absence, entre rêve et réalité, entre conscient et inconscient, entre ténèbres et lumières.
- « Et jamais nous ne serons séparés »
Jon Fosse - « Rêve d'automne »
Jon Fosse - « Hiver »
Jon Fosse - « Vivre dans le secret »
Jon Fosse - « Un jour en été »
Jon Fosse - « Les jours s'en vont (ou Sommeil) »
Jon Fosse - « Une chaude journée »
Jon Fosse - « Girl on the sofa »
Jon Fosse - « Strong Wind »
Jon Fosse - « Meanwhile the lights go down and everything becomes black »
Jon Fosse - « Freedom »
Jon Fosse